De la Nouvelle-Orléans au pays cajun

Coucher de soleil sur le Pays Cajun

Textes et photos: Roger Juillerat

LOUISIANE. L’arrière-pays est riche de beautés naturelles et offre une multitude de petites villes et bourgades qui sentent bon la francophonie et sa culture. Dans ses bayous, un eldorado pour les passionnés d’ornithologie, l’alligator tient la vedette.



L’alligator est la star des bayous, qui comptent aussi 300 espèces d’oiseaux différents.

Après la visite de la Nouvelle-Orléans, capitale française des Etats-Unis, il vaut la peine de partir à la découverte de l’arrière-pays. Car la Louisiane a l’art de vous toucher en plein coeur. En tout cas si vous prenez le temps de rencontrer ses habitants, qui sont  tellement chaleureux, et si vous voulez vivre une équipée hors du commun, tout en prenant du bon temps.


Dans les bayous, ces marécages qui forment avec les rivières un réseau navigable de plus de 14 000 km.

C’est le cas dans le pays cajun et ses bayous, vaste territoire de marécages, parfois jungle mystérieuse, situés dans un triangle entre les villes de Lafayette, Baton Rouge et Houma, en passant par plusieurs sites historiques, lacs et rivières, notamment l’Atchafalaya, les villages acadiens, des paysages magnifiques et des côtes sauvages quand on se rend jusqu’à Pointe-aux-Chênes ou Port-Fourchon, tout au sud.

Les maisons sur pilotis de Pointe aux Chenes.

Impossible de parler de tous ces endroits et autres lieux! Mais, pas loin de Lafayette, Pont Breaux est un passage obligé. C’est une jolie bourgade, désignée capitale mondiale de l’écrevisse par le Parlement louisianais en 1959.


Le fameux pont… de Pont Breaux ou Breaux Bridge, capitale mondiale des écrevisses.

Autant dire qu’il faut les déguster dans un de ses restos typiques, après avoir passé dans ses magasins d’antiquités. Avant de rejoindre le lac Martin et faire une balade en barque au milieu des arbres qui « poussent dans l’eau ». La faune y est riche avec en particulier les échassiers et les alligators, qui surgissent là où on les attend le moins ou bien goûtent au soleil sur un vieux tronc. Quel spectacle!


Audrey Babineaux, présidente de l’association B%B du pays cajun, a préparé un plat d’écrevisses.

Queue de Tortue…

Il y a encore Thibodaux, Napoléonville, Jeannerette, les bayous Mouchoir de l’Ours et Queue de Tortue, etc. Sans oublier Saint-Martinville avec son Mémorial Acadien, son musée américano-africain et Le Chêne Evangeline, qui a donné son nom au célèbre poème du même nom. Enfin, il faut visiter Houma, chef-lieu de la culture Cajun, surnommée la Venise de l’Amérique car sept bayous convergent vers son centre. Bienvenue en Louisiane!


Le fameux chêne d’Evangéline à Saint-Martinville, qui a inspiré le poète américain Henry Longfellow.

Infos pratiques

Y aller: de Genève, plusieurs compagnies proposent des vols pour la Nouvelle Orléans. Sur place, louer une voiture pour partir à la découverte de la Louisiane profonde.


La petite ville de Houma avec ces grands arbres qui recouvrent complètement une rue typique bordée de petites maisons.

Couettes et couverts: à Houma, Audrey et Maudrey Babineaux, deux soeurs jumelles, vous accueillent chaleureusement dans leurs B&B. La première gère l’association des B&B du pays cajun, www.cajunbedandbreakfast.com


Vermilionville est un musée vivant de la culture cajun à Lafayette.

Mais aussi: Vermilionville à Lafayette, musée vivant de la culture cajun avec son village acadien du 19e siècle reconstitué, www.vermilionville.org.

Vermilionville à Lafayette.

La route des plantations, dont celle de Laura, créole, considérée comme l’un des témoignages les plus fidèles de l’histoire de la Louisiane depuis deux siècles.

La maison de maître à la plantation Laura.
Cases des esclaves à la plantation Laura.

Se renseigner: le guide du Petit Futé Louisiane, numérique ou papier, www.petitfute.com

Salle à manger de la Plantation Laura

2 réflexions sur « De la Nouvelle-Orléans au pays cajun »

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