Connu pour les fameuses fresques de son église Saint-Etienne, le village de Montcherand est situé au cœur des sites clunisiens et au carrefour de deux routes de pèlerinages, Saint-Jacques de Compostelle et la ViaFrancigena. Il a aussi sa grotte, moins connue que d’autres dans le Nord vaudois. Elle domine les gorges de l’Orbe et est un lieu insolite qui a notamment servi de dépôt durant la guerre de 1939-1945. Avant d’être utilisée comme champignionnière. Aujourd’hui, beaucoup vont y faire des pique-nique. R. Jt
On trouve des infos sur le site de l’Office du tourisme Yverdon-Région.
L’église Saint-Etienne figure sous ma rubrique « Eglises d’ici et d’ailleurs » (1)
Quand les champs de colza illuminent la campagnedu Nord vaudois et d’ailleurs…
Il forment partout des tableaux lumineux et représentent en quelque sorte des œuvres d’art avec leur voisinage, mettant en exergue les villages, les forêts boisées et les monuments historiques qu’ils côtoient. Particulièrement nombreux cette année, les champs de colza réchauffent et illuminent le Nord vaudois. Impossible de ne pas en longer ou en contourner lors d’une randonnée et se rappeler que ces derniers ne font pas seulement notre bonheur, mais aussi celui de nombreux insectes. Les abeilles les apprécient particulièrement, car ils constituent une source alimentaire intéressante pour elles.
Le colza fait partie de la famille des Brassicacées (anciennement appelée Crucifères). Les choux et les navets font partie de la même espèce. Semé la dernière semaine d’août, et récolté en juillet de l’année suivante, il est une des plantes qui occupe le plus longtemps les parcelles agricoles et favorise la biodiversité en Suisse. Comme il est devenu la principale source d’huile comestible du pays au cours de ces dernières années. La surface cultivée en Suisse s’élève à quelque 25 000 hectares, ce qui équivaut à près de 30 000 terrains de football.
Roger Juillerat (article et photos parus dans la Région Nord vaudois du mardi 4 mai 2021)
Ci-dessous, photos près de Chavannes-le-Chêne avec les alpes, Niédens, le village de Cronay dominé par son église et le temple de Chêne-Pâquier. Il date de 1667 et, de forme ovale, il est surmonté d’un toit conique et d’une tour carrée. C’est l’un des seuls survivants de la toute première architecture spécifiquement protestante et il se trouve tout près de la Tour Saint-Martin. Haute de 22m et bâtie vers 1240, cette dernière surplombe le Vallon des Vaux et offre à l’observateur une magnifique vue. Avec quelques vestiges de l’enceinte, elle est la seule rescapée d’un important bourg médiéval, siège d’une importante seigneurie au 13ème siècle.
Suite de la chronique historique sur les églises/temples du Nord vaudois avec une des plus belles du canton.
CHÊNE-PÂQUIER – Ce temple de forme ovale, surmonté d’un toit conique et d’une tour carrée, est l’un des seuls survivants de la toute première architecture spécifiquement protestante. Il a été construit en 1667 par Abraham Dünz, lors du transfert de l’église paroissiale de la commune fribourgeoise de Saint-Martin (Fribourg) dans le village. On dit qu’il a été édifié en utilisant les pierres d’une ancien chapelle romane du 2e siècle et une inscription latine figure d’ailleurs au-dessus de la porte principale.
Selon une légende locale, cette forme particulière serait due à un désaccord entre le maçon et le charpentier de l’édifice, le premier ayant mis au défi le second de construire une charpente sur un édifice ovale. Plus simplement, cette forme serait due à la liberté laissée aux architectes vaudois, à la suite de la conquête bernoise de 1536 et de l’imposition de la Réforme protestante, dans la construction de nouveaux temples.
Tout est calculé par quatre dans l’édifice, à l’image des quatre Evangiles qui sont au centre de la foi réformée. Quatre petits vitraux ovales représentent symboliquement Matthieu, Marc, Luc et Jean. Seule décoration de l’église, ils surmontent sobrement les quatre immenses fenêtres à carreaux de verre blanc qui laissent entrer le soleil. Selon Bernard Reymond, Abraham Dünz se serait inspiré de temples français de forme identique et détruits lors de la Révocation de l’Édit de Nantes.
Le bâtiment a été totalement restauré et transformé entre 1824 et 1825, principalement pour faire face à l’augmentation de la fréquentation du temple. Afin d’augmenter les places assises, une galerie en fer a été construite en forme de U jusqu’à la hauteur des fenêtres. De nouvelles restaurations moins importantes ont encore eu lieu en 1869, 1901 et 1976.
Le temple, ainsi que la cure attenante sont inscrits comme bien culturel suisse d’importance nationale. La cure est le siège de la paroisse de Pâquier-Donneloye, qui regroupe sept communes de la région: Bioley-Magnoux, Chanéaz (Montanaire), Chavannes-le-Chêne, Chêne-Pâquier, Démoret, Donneloye et Molondin.
C’est vraiment une église qu’il vaut la peine d’aller découvrir, véritable richesse du patrimoine cantonal et même national. – R. Jt (sources: archives cantonales vaudoises et Wikipedia).
CHAMPVENT – Si on connaît bien le château de Champvent, celui de Saint-Christophe n’a pas la même aura, mais vaut le détour. Il est lui aussi situé sur la commune de Champvent et non pas celle de Mathod, village qu’il domine. Inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale, on le trouve en prenant la direction de Rances, après le terrain de football. En fait, il ressemble plus à un grand manoir et il a gardé ce nom de Saint-Christophe, issu d’un ancien village paroissial qui existait déjà au 13e siècle.
Ce petit bourg comprenait notamment une église et une cure et, après l’invasion bernoise et l’installation de la Réforme, il a été acheté en 1542 par Jost de Diesbach, notable bernois alors bailli d’Echallens. Ce dernier a transformé l’église en four et la cure en manoir, puis il a agrandi le domaine. Saint-Christophe est alors devenu un fief rural d’une certaine importance.
Les conditions de Berne
La propriété est restée dans la famille Diesbach pendant environ 200 ans, puis elle a passé entre les mains de Jean-Charles Thormann, qui voulait en faire une commune indépendante. Il adressa une demande au gouvernement bernois, qui exigea certaines conditions. Mais comme celles-ci n’ont pas pu être remplies, le manoir et le hameau environnant sont restés rattachés à la commune de Mathod puis, dès le 8 juin 1811, à celle de Champvent. En 1744, le petit-fils Georges Thormann vendit le domaine et la maison à Jean Lambert, bourgeois d’Yverdon. La propriété passa ensuite à la famille Matthey, puis à L.-A. Guye en 1841.
Consoles en bois sculpté
Aujourd’hui c’est un hameau composé de la maison de maître, d’un ancien grenier à blé, de deux vastes fermes et de dépendances. Presque carrée, la maison de maître est couverte d’une imposante toiture. La façade principale comporte un avant-toit supporté par douze consoles en bois sculpté; elle est agrémentée d’un clocheton carré abritant une cloche datant de 1703. Quelques ouvertures (porte cintrée, petites fenêtres à accolades) remontent à la première moitié du 16e siècle.
Deux grandes cheminées
A l’intérieur, une imposante rampe d’escalier en pierre ajourée porte la date de 1686. Il y a aussi deux grandes cheminées (16e siècle), d’anciens plafonds à poutres saillantes, de remarquables boiseries, ainsi que de nombreux poêles en faïence. Jusqu’à la fin du 19e siècle, le manoir a subi tèrs peu de transformations. Puis, privée d’occupants dès 1920, elle est restée presque intacte. Mais une remise en valeur lui donnerait plus de splendeur. Le parc qui l’entoure s’enorgueillit de deux superbes arbres géants et offre une belle vue sur le village de Mathod en contrebas. R. Jt (sources: swisscastels et archives cantonales).
YVERDON-LES-BAINS: Reprise d’une petite chronique que j’avais déjà mise sur mon mur facebook à propos du plus ancien kiosque d’Yverdon-les-Bains, nommé le Kiosque du château:
Le petit kiosque en bois se trouve justement au pied du château et rappelle une frange d’histoire de la rue de la Plaine au XXe siècle. Selon des anciennes photos qui datent de 1893, il n’existait pas encore. En revanche, on le voit bien sur des images datant de 1910. Construit au tout début du XXe siècle, il reste aujourd’hui une figure de la ville qu’on pourrait mettre en valeur dans le cadre d’un réaménagement, quel qu’il soit. En plus d’un distributeur de snack, le kiosque présente des anciennes photos du château, de la rue de la Plaine et de la place Pestalozzi avec des petites informations. – R. Jt
LOUISIANE – Seize ans après le passage de l’ouragan Katrina, la Nouvelle-Orléans, qui a fêté son 300e anniversaire en 2018, connaît à nouveau l’effervescence au bord du Mississipi et dans son fameux Quartier français avec ses clubs de jazz.
Le Sosto, symbole massif de la vallée de Blenio, s’est illuminé, ces derniers jours, aux couleurs du drapeau national. Il s’agit de la dernière grande oeuvre signée par l’artiste lumière Gerry Hofstetter et réalisée avec le soutien de la commune de Blenio, qui représente une réponse à l’illumination du Cervin en mars dernier. Puissant et emblématique, le message lancé le jour de la Fête nationale était: «La Suisse est une unité».
L’artiste Gerry Hofstetter a mis en scène un véritable dialogue lumineux entre deux montagnes suisses emblématiques. Après avoir illuminé, en mars dernier, le mont surplombant Zermatt avec différents symboles d’espoir et de solidarité, en sus du motif du drapeau tessinois, c’est au tour du Tessin et de la vallée de Blenio, le jour de l’anniversaire de la Patrie, de se faire les ambassadeurs de l’unité nationale. Ces derniers jours, Gerry Hofstetter, accompagné de son équipe de photographes, a réalisé l’installation sur le Sosto, surnommé le «Cervin» du Tessin.
Un «renvoi d’ascenseur», en quelque sorte, dans une période toujours délicate et incertaine au vu de l’urgence sanitaire qui sévit. Cinq symboles étaient projetés sur les parois rocheuses de la cime de Blenio: les blasons de la Suisse, du Valais, du Tessin et de la commune de Blenio ainsi que le hashtag #blenio, clin d’oeil à l’importance croissante des réseaux sociaux. «Les similarités entre ces deux montagnes m’ont toujours fasciné. L’installation entend exprimer la cohésion de notre pays, tout en soulignant sa diversité et le caractère unique de chaque région. Le message fort que nous avons voulu lancer est le suivant: Blenio, ou la vallée du soleil, est proche de la Suisse grâce à l’un de ses symboles. Nous continuons à rester uni», déclare Gerry Hofstetter. La projection était effectuée à une distance de quelque 3,5 kilomètres du massif, pour une hauteur totale de 1100 mètres. Connu dans le monde entier, l’artiste suisse transforme depuis plus de 20 ans édifices, monuments, paysages et montagnes en oeuvres d’art modernes par des jeux de lumière. Pour des raisons techniques, la projection lumineuse présentait une durée limitée correspondant à la prise des photos pittoresques.
«Il s’agit d’un beau signe de solidarité et de remerciement pour la coopération dans la gestion de la crise du COVID-19, a déclaré le Conseiller fédéral Ignazio Cassis. Aujourd’hui, nous célébrons la Suisse, notre pays qui fait de la cohésion nationale son propre porte-drapeau. L’idée de jumeler le Sosto et le Cervin et d’intégrer ainsi le Tessin dans cette action de solidarité est merveilleuse. L’urgence nous a mis à rude épreuve mais, comme souvent dans les situations de crise, elle a également eu un effet positif: elle a contribué à nous rapprocher et à renforcer le pacte fédéral.»
«Le Tessin était le canton le plus touché par la pandémie, a déclaré de son côté Norman Gobi, chef du gouvernement tessinois. Aujourd’hui, remercier, une fois encore, tous ceux qui ont oeuvré pour leur prochain durant ces mois difficiles et sombres est un geste à la fois beau et important. Cependant, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Pour cette raison, les initiatives comme celle que promeut la commune de Blenio, et qui visent à souligner l’esprit de sympathie entre les différentes régions helvétiques, mettent du baume au coeur. Continuons ainsi, pour un retour à une nouvelle normalité.» – (comm-R. Jt)
Avec ses tournesols au premier plan, comme les soleils quotidiens du mois de juillet 2020, le château de Champvent est un des plus majestueux du pays Romand et a conservé son caractère du Moyen Âge. Campé sur sa colline, il domine la contrée et, du haut de ses tours, la vue est sans doute incomparable. Il date de la seconde moitié du 13e siècle (vers 1266), c’est à dire des premiers seigneurs de Champvent de la Maison de Grandson, Henri et Pierre. La tour nord-est contient une chapelle du XIIIe siècle, qui a conservé une grande valeur archéologique.
Au cours des temps, l’intérieur des bâtiments a été remanié à plus d’une reprise et adapté ainsi au goût et au style d’habitation de différentes époques. Avec son mur d’enceinte rectangulaire et ses quatre tours d’angle circulaires, l’ouvrage correspond à ces châteaux forts introduits dans notre pays vers le milieu du XIIIe siècle par les ducs de Savoie. Comme ceux d’Yverdon, de Morges et de Bulle. Les quatre tours se caractérisent par leur épaisseur et leur puissance, car les murs ont encore 1m95 au sommet. Elles ont été à nouveau recouvertes entre 1359 et 1365. La porte d’entrée, transformée ultérieurement, était défendue par un oriel garni de mâchicoulis.
Henri de Grandson, fils d’Ebald IV, a lancé les travaux de construction, qui ont été poursuivis par son descendant Guillaume de Champvent, évêque de Lausanne. Ils les termina peu avant sa mort en 1301. La famille continuera à occuper le château et se détachera progressivement de la tutelle des Grandson jusqu’à sa disparition en 1336. Le château et la seigneurie ont ensuite passé en mains bourguignonnes et le château a été brûlé par les troupes confédérées après la défaite de Charles le Téméraire lors de la Bataille de Grandson. Reconstruit, il passe en mains bernoises après l’invasion de 1536. Les droits seigneuriaux furent alors confiés à la ville d’Yverdon-les-Bains.
La forteresse est une propriété privée. Ernest Morf en a été longtemps le propriétaire et il y est enseveli, après son décès en 1974. L’édifice appartient aujourd’hui à la femme d’affaires d’origine allemande Christiane Leister, propriétaire du groupe industriel obwaldien du même nom. On ne peut malheureusement pas le visiter. R. Jt
VALEYRES-SOUS-RANCES: ancienne petite abbaye avant la réforme, le Manoir existait déjà au 15e siècle et il a été agrandi et transformé à diverses époques. Le souvenir de la comtesse Valérie de Gasparin et de son époux, Jean-François Boissier, reste attaché à cette belle demeure et au village. Car ces derniers réunissaient un cercle d’amis épris de la nature. La chronique de la «Bande du Jura», dont ils furent à l’origine, a d’ailleurs sa place dans la littérature du 19e siècle. Auparavant (17e) le Manoir avait appartenu à Jacques Quisard, seigneur de Crans-près-Céligny avant, justement, d’être acheté (fin du 18e) par Jean François Boissier, de Genève, puis de passer en héritage à la famille Barbey.
Valeyres-sous-Rances fut un lieu de villégiature de l’élite bernoise du 16e au 18e siècles avec notamment les familles Manuel et Bonstetten. On l’appelait même le Petit Berne. Charles Victor de Bonstetten (ami de Madame de Staël), repose d’ailleurs dans le cimetière de la chapelle du village. Il résidait lui au château, qu’il ne faut pas confondre avec Le Manoir. Ce dernier est situé à l’extrémité Est du village, entre les prés dits Bru et Grand Clos, tandis que le Château se trouve au centre du village derrière la maison de commune. Depuis cette année, le Manoir appartient à la famille Stohler, passionnée du vin. Le domaine viticole, d’une superficie de 24 hectares, est partagé sur deux aires d’appellations: Côtes de l’Orbe (16 ha) et Bonvillars (8 ha).
MATHOD: grande demeure du 18e siècle, le château a une superbe façade avec ses trois frontons curvilignes de tradition baroque. C’est Gaspard Burmann qui fit ériger cette dernière avec ses escaliers couverts entre deux ailes. Propriétaire dès 1765, cet ancien écuyer de Louis XV, d’origine hollandaise, avait fait transformer l’ensemble de l’édifice en s’inspirant de la villa Barbaro, œuvre du célèbre Andrea Palladio. Le château avait appartenu auparavant à deux familles nobles bernoises, les seigneurs Weiss et Thormann. La fille de Gaspard Burmann le vendit vers 1840 à un certain M. Bellart. Au 19e siècle, le domaine a été acquis par André Robert, négociant à Marseille, qui l’a lèguée à sa fille, devenue Mme Casimir de Rham. En 1919, la petite-fille d’André Robert, Julie Rivier de Rham, reçoit en partage la propriété du château. Elle s’y installe en 1939 avec son mari, le peintre suisse Louis Rivier, qui y établit son atelier jusqu’à sa mort en 1963. A noter encore qu’après la révolution de 1798, un réfugié français nommé Baudiman y avait trouvé asile. Transformé aujourd’hui en maison d’hôtes, l’édifice a conservé son cachet historique et est inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale.
BAULMES: La tour de l’Horloge, avec ses trois cadrans dotés d’un joli mécanisme, a été construite en 1750 sur l’ordre des autorités bernoises, afin de servir de tour de guet. Celle-ci a subi une réfection du toit en 1917 et des façades en 1952. La plus ancienne cloche date de 1865, donc avant la construction, et un projet pour son remplacement a été présenté en 1942. Elle appelait les enfants à l’école un quart d’heure avant le début des cours et, en cas d’incendie, alertait les pompiers. Elle a contenu un cachot civil (1er étage) et un cachot militaire (2e étage). Elle a aussi abrité provisoirement les archives communales dès 1762 (rez-de-chaussée). Sur la façade sud, on distingue le vestige d’un ancien cadran solaire. L’Amicale des Amis de la Tour, qui est classée monument historique (bien culturel suisse d’importance nationale), ouvre ses portes quelques fois durant l’année les portes de cette magnifique bâtisse, notamment durant les Journées européennes du Patrimoine. Il est également possible de la visiter sur demande, en appelant le 024 / 459 14 00.
GRANDSON: la tour de Gex marquait l’extrémité sud-ouest de la muraille protégeant la cité d’Othon. Elle est l’un des témoins architecturaux du Moyen Age dans le vieux bourg. Comme les deux petites tours des murs situées au sud du château, elle date de la deuxième moitié du 14e siècle.
ARNEX-SUR-ORBE: ce clocher ne surplombe ni école, ni église. Il a été édifié au 18e siècle sur une tour jouxtant le four communal. Il renferme toujours une cloche coulée à l’époque par la Maison Livremont à Pontarlier. Mine de rien, son histoire est riche avec ses horloges et leurs mouvements successifs. Le dernier est un moteur électrique fourni par la maison Baer de Sumiswald en 1934.