Un découpage de sommets dans le ciel, des couleurs flamboyantes, une flore d’exception, un faune curieuse bien que timide: telles sont les beautés que la nature vous offrira lors de vos prochaines excursions au Pays d’Enhaut. Balades au fil de l’eau ou au cœur de la forêt, à travers champs ou en environnement alpin, boucle ou sommet à plus de 2000 m, pour entraînement physique ou pour se ressourcer en nature, 350 km de sentiers balisés vous permettront de tracer l’itinéraire qui vous correspond dans cette belle région du canton de Vaud.
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A l’instar du canton, la région du Nord vaudois est riche d’édifices historiques et architecturaux, ainsi que de sites naturels. Il y a bien entendu les grands classiques comme les châteaux de Grandson et d’Yverdon-les-Bains, l’abbatiale de Romainmôtier, les mosaïques romaine de Boscéaz, les grottes de Vallorbe, le Vallon des Vaux, près d’Yvonand. Pour n’en citer que six… Mais il y a plein d’autres richesses moins connues qui racontent l’histoire de cette région. En quelques chapitres, voici une partie de ces lieux et sites qu’il vaut la peine d’aller aussi découvrir et admirer…R. Jt
CONCISE: la Chartreuse de la Lance abrite ce magnifique cloître du 14e siècle. Fondée par Othon de Grandson en 1317, la communauté connut des effectifs de 4 à 6 moines. C’est en 1538, à la réforme, que les religieux furent expulsés. La propriété est aujourd’hui une propriété privée qui organise des expositions artistiques et des concerts. Le vin du domaine peut aussi être acheté sur place.
CHAVORNAY: Sur la Grand’Rue se dresse la Maison Bernoise, qui date du 16e siècle. Elle doit son nom à une architecture typique et rustique du style de ce canton, mais elle ne porte toutefois ce nom que depuis 1911, avant quoi on l’appelait simplement maison du bas du village. À l’époque bernoise du canton (1536-1798), le bourg était administré par un conseil de 12 membres. Cette Maison est la propriété de l’artiste peintre et verrier de génie Bernard Viglino, né en 1924 à Paris, citoyen d’honneur de Chavornay, et qui a réalisé les mosaïques et vitraux de nombreuses églises de Suisse romande.
GIEZ: Le château porte le cachet d’une grande maison seigneuriale fortifiée de la fin du 15e siècle. Il compte deux corps de bâtiments: l’un à l’est de la cour formant les parties réservées à l’habitation et l’autre au sud composant les écuries et les granges. Les fenêtres donnant sur la cour sont ornées d’accolade. L’église se trouve juste à côté de l’édifice.
CROY: le village possède deux anciens lavoirs qui se situent le long du petit canal alimenté par le Nozon, qui un peu plus loin, forme la fameuse chute du Dard. Au début du XVIIIe siècle, les lavandières venaient rincer pendant deux ou trois jours dans ces lavoirs les deux grandes lessives bisannuelles (au printemps et en automne). Celles-ci étaient effectuées au coulage, local contenant la chaudière à lessive. Mine de rien, ces deux lavoirs constituent deux témoins du passé et ont encore été utilisé jusque dans les années 1940 avant l’arrivée progressive des machines à laver…
Suite de la série sur les églises du Nord vaudois avec une petite chronique historique sur chacune d’elles: Chavannes-le-Chêne, Lignerolle, Bavois, Vuarrenset Valeyres-sous-Rances. D’autres suivront…
CHAVANNES-LE-CHÊNE: l’église est juchée sur un éperon rocheux et date probablement de l’époque romane. Elle est mentionnée dès 1320 et est dotée d’un clocher-arcade insolite qui lui donne un petit air provençal. Ses cloches datent du XVe siècle et de 1684. Elle est voisine de l’auberge du village, une belle maison seigneuriale, qui vaut le détour pour un bon repas…
LIGNEROLLE: l’église Saint-Vit est mentionnée en 1228, mais il en existait déjà une au 9e siècle. Elle a été détruite par un incendie au 15e siècle et a été reconstruite avec l’ajout d’un chœur. Intérieurement, la nef est voûtée d’ogives et elle est justement remarquable par son architecture qui associe le gothique des 13e et 14e siècles à des voûtes et aux passages latéraux. A noter également une belle chapelle au sud du choeur.
BAVOIS: L’église est dédiée à Saint Léger. Elle date du 11e siècle et son chœur a été construit au 12e, puis agrandi au 15e. La chapelle nord fut édifiée à la veille de la Réforme. Certaines de ses parties sont d’architecture romane et d’autres gothique. Des peintures du début du 16e ornent la voûte du chœur avec également des vitraux de Ribas sur la grande verrière.
VUARRENS : l’église a la particularité d’avoir un clocher-chœur dans ce village qui devint une paroisse dès 1228 et resta une possession de l’Evêque de Lausanne jusqu’à l’Ancien Régime (1540), où il fut intégré au baillage d’Yverdon. L’édifice a subi des travaux en 1639-1640 et un premier agrandissement en 1682. Sous la conduite de l’architecte J. Narbel, originaire de Vuarrens, dont il est impossibnle de trouver le prénom, la nef a été élargie côté sud en 1746. L’intérieur abrite des belles voûtes en berceau lambrissé.
VALEYRES-SOUS-RANCES : La petite église Saint-Jacques est nichée en haut du village et date des 11e et 12e siècles. Elle a été agrandie au 15e et comprend une nef et une abside, cette dernière étant remplacée par un chœur carré. Elle abrite aussi des jolies voûtes à croisées d’ogives. Sa restauration de 1910-1911 a été supervisée par Albert Naef et ses vitraux, de cette date, sont l’œuvre de Clément Heaton.
EPENDES: si on se réfère aux récits historiques, l’église Saint-Martin (à Ependes-Vaud, car il y a aussi un Ependes dans le canton de Fribourg) a été donnée au Moyen Âge aux prémontrés de l’Abbaye du Lac de Joux par Jordan de Grandson, sire de Belmont. Deux dates sont évoquées, mais il s’agit sans doute de 1172. Les moines la desservirent jusqu’à la Réforme et, après cette dernière, ces terres d’Eglises furent vendues aux Treytorrents d’Yverdon qui, en 1663, les revendirent à Elie Gouret, seigneur de la Primaye, en Bretagne, et de Lodik, dans les Pays-Bas. Elle aura donc beaucoup voyagé… Aujourd’hui, elle fait partie de la paroisse réformée de Pomy-Gressy-Suchy, qui couvre neuf communes rurales au sud-est d’Yverdon, à savoir: Belmont, Cronay, Cuarny, Ependes, Gressy, Pomy, Suchy, Ursins et Valeyres-sous-Ursins.
CONCISE: Dépendant du Prieuré de Grandson jusqu’à la Réforme, l’église St Jean-Baptiste date de la fin du 11e siècle. De cette époque, il reste l’abside polygonale garnie par des vitraux et le clocher. Le reste de l’édifice a été reconstruit à la fin du 15e siècle et remanié aux 17e et 19e. De style roman à la base, les deux chapelles qui forment son transept sont clairement gothiques et la nef ne fut édifiée qu’en 1677. En annexe, la cure a été construite au Moyen-Âge, reconstruite en 1683 et complètement rebâtie en 1738. Les vitraux représentent les armoiries des communes de la paroisse du 19e siècle, soit Concise et Corcelles-près-Concise. Les cantons de Vaud, Berne et Fribourg (souvenirs de l’occupation bernoise et fribourgeoise) sont aussi représentés, ainsi que l’écusson du duché de Savoie et celui d’Othon III de Grandson, chevalier-poète durant la guerre de Cent Ans et arrière-petit-neveu d’Othon 1er, le héros des croisades enterré à la cathédrale Notre-Dame, à Lausanne. Petite anecdote: en décembre 2012, les trois cloches n’avaient plus fonctionné durant quelques semaines. Moteurs, supports et partie électrique avaient alors été réparés et tout était heureusement rentré dans l’ordre…
CHAVORNAY: le temple de Chavornay, appelé aussi église réforméeSaint-Marcel, est attesté depuis le 12e siècle. Il a été reconstruit et modifié à plusieurs reprises. Les parties les plus anciennes datent du Moyen-Âge, vers l’an 1400. Situé sur une colline surplombant le village, et visible loin à la ronde, l’église est une des plus vieilles du canton de Vaud et est classée comme bâtiment historique (bien culturel suisse d’importance nationale). Elle renferme un chœur gothique du 15e siècle et une nef comportant un plafond cintré en bois avec des colonnes, restaurée entre 1648 et 1671.
Quatres autres églises du district du Jura-Nord vaudois dont Yverdon-les-Bains est le chef-lieu. C’est un des dix districts du canton de Vaud. Il fait partie des nouveaux qui ont été créés lors de la réorganisation cantonale du 1er janvier 2008. Il est formé des communes des anciens districts de Grandson, d’Yverdon-les-Bains, d’Orbe et de la Vallée de Joux. Le district compte 73 communes pour une population de quelques 95 000 habitants. En 2008, Oppens a rejoint le district du Gros-de-Vaud.
DONNELOYE: l’église Notre-Dame, fondée au XIIe siècle, a été transformée en 1664 et reconstruite en 1903 sur le même site. Sa forme élancée permet de la repérer loin à la ronde. Une cloche datant de 1496 existe toujours, comme le portail et la chaire. La cure annexe date de 1712.
YVERDON-LES-BAINS : la Chapelle des Cygnes a été inaugurée en 1901 et borde la rue du Parc dans le quartier dont elle porte le nom. Elle a été construite grâce à la générosité de William Barbey, le «père» du Chemin de fer Yverdon– Sainte-Croix, dont il avait aussi assuré le financement. Cette ligne a quant à elle été réalisée en 1892-1893.
SUCHY: une chapelle dédiée à Saint-Pierre et filiale de l’église d’Ependes existait déjà en 1416. Les clés sur fond blanc et azur qui figurent sur les armoiries de la commune rappellent justement ce Saint et aujourd’hui l’église s’élève toujours fièrement au centre du village.
URSINS: l’église Saint-Nicolas a été construite en 1702. Elle a la particularité de se trouver sur les ruines d’un ancien temple gallo-romain, avec une salle de culte entourée d’une galerie à colonnes. C’est un bien culturel suisse d’importance nationale. La tour en béton date de 1931 et elle est décorée d’une peinture du Christ le bon berger. Des fouilles ont permis de retrouver des bâtiments annexes, dont un amphithéâtre.
A force de parcourir ma région d’adoption et d’y faire de nombreuses photos, j’ai un jour décidé de prendre ses églises et d’en chercher l’histoire. Les voici par chapitre et dans le désordre au niveau géographique, telles que je les ai déjà éditées sur mon mur facebook, ainsi que dans le journal régional La Région en plusieurs occasions.
ORZENS: le temple a été construit en 1907, en remplacement de celui qui était situé au milieu du village et qui avait été démoli à la fin du 19e siècle. Il a subi diverses transformations et rénovations et offre une belle vue sur la campagne environnante.
BAULMES: un prieuré existait dès le IVe siècle. Site clunisien. Elle domine le bourg et est mentionnée dès 1228 sous le nom de «Saint-Pierre». Elle a été transformée en 1821 et en 1870 et seul le clocher du 15e siècle, avec ses fenêtres gothiques et l’arc en ogive, garde les traces de la première église.
MONTCHERAND: l’église clunisienne est ornée de fresques du XIIe siècle, les plus anciennes figuratives de Suisse et se trouve au carrefour de deux routes de pèlerinages: Saint-Jacques de Compostelle et la Via Francigena. Edifiée probablement au Xe siècle, elle fut d’abord dépendance du prieuré de Baulmes, puis donnée au monastère bénédictin de Payerne au XIe siècle.
Je savais déjà que le père de Novak Djokovic, du prénom de Srdjan, se révèle être un abruti chaque fois qu’il fait une déclaration à la TV. Il vient de critiquer une nouvelle fois Roger Federer: « À votre avis, pourquoi pensez-vous que Federer joue encore à 40 ans?», questionne-t-il. Parce que Novak et Nadal sont juste derrière lui au niveau des titres du Grand Chelem et il n’accepte pas le fait qu’ils sont meilleurs que lui ». > Pauvre Srdjan: même si Djokovic et Nadal dépassaient Federer au nombre des titres, ils en seront toujours inférieurs, car ils n’ont pas son coup de raquette, sa finesse du jeu, sa technique en général, sa classe, quoi! Et plus loin: « Federer est un grand rival pour Novak, mais il n’est pas assez bon pour lui être comparé». > Là, le contraire s’avère plus juste: Novak est un grand rival pour Federer, mais il n’est pas assez bon pour lui être comparé »… C’était mon coup de gueule sur l’actu du sport de ce samedi 20 juin… R. Jt
Entre la perle du Valais et les beautés de l’Engadine
Depuis Zermatt et le Cervin, le voyage en train panoramique franchit 291 ponts, dont le célèbre viaduc de Landwasser, et emprunte 91 tunnels jusqu’à Saint-Moritz.
Entre le lac de Neuchâtel et ses vignes, l’accueillant petit village d’Onnens, dans le Nord vaudois, a beaucoup de charme : maison ornée de lierre et de glycines; visiter la galerie du Vieux Pressoir lors des expositions qu’elle organise régulièrement et affichant ici “bientôt la liberté” pendant la crise du coronavirus ; aller faire une balade au pied de son vignoble et au passage découvrir un bel un épouvantail.
Je préside depuis quelques années Presstourism.ch, association suisse des journalistes du tourisme. Mais cela fait plus longtemps que j’ai publié articles et photos de voyages dans le journal Le Matin, le magazine Plaisirs, La Région, etc. Et je continue à le faire sur le site de notre association. Sujets réalisés au coeur du Nord vaudois, en Suisse et de la Louisiane au Rwanda…
LOUISIANE. L’arrière-pays est riche de beautés naturelles et offre une multitude de petites villes et bourgades qui sentent bon la francophonie et sa culture. Dans ses bayous, un eldorado pour les passionnés d’ornithologie, l’alligator tient la vedette.